Tirages au sort (méthodes traditionnelles)

Pour consulter l'oracle, les anciens Chinois procédent avec méticulosité. La manipulation est longue et compliquée.

Méthode avec les tiges d'achillée

Le consultant  se dote d'une botte de 50 tiges d'achillées. Dans un premier temps, le consultant pratique des rites destinés à l'apaiser. Puis il retire une baguette et dispose les 49 restantes en deux tas aléatoires devant lui.

Après un autre retrait d'une baguette du tas de droite (que l'on garde dans la main gauche), on retire successivement autant de groupes de quatre tiges du tas de gauche jusqu'à ce qu'il ne reste que quatre tiges ou moins. L'on procède ensuite de la même façon avec le tas de droite, que l'on saisit de la main gauche et l'on compte les tiges restantes : le nombre restant varie aussi de 1 à 4. À la fin de l'opération, la main gauche contient 5 ou 9 tiges et le nombre de tiges écartées est respectivement de 44 ou de 40.

Avec ces tiges écartées, on refait deux tas aléatoires et l'on retire dans chacun des deux tas les tiges 4 à 4. La somme des tiges restantes du tas de droite plus celles du tas de gauche est 4 ou 8. Le nombre de tiges restantes est alors de 40 ou de 36.

Une troisième fois, on reforme deux tas aléatoires et l'on retuire à chacun autant de fois que possible quatre tiges à chacun de sorte qu'il ne reste alors que 4 tiges à 1 tige. La somme des deux restes est encore 4 ou 8 tiges. 

Quand les nombres de tiges restantes est de 9 ou 8, on compte 2. S'il est de 5 ou 4 tiges, on compte 3 et l'on additionne les nombres ainsi obtenus. Il varie de 6 à 9. Le nombre 6 exprime un trait discontinu mais muable (caractère yin muiable), Le nombre 7 appelle un trait continu stable (yang). Pour 8, le trait est discontinu (stable). Pour 9, le trait est continu mais muable (yang).

L'on recommence l'ensemble de l'opération pour les deuxième à sixième traits de l'hexagramme.